Mes livres
L’écriture a toujours été indispensable pour formaliser le travail politique et faire connaître aux grand nombre nos idées.
J’accomplis cette tâche avec passion depuis 1983 et la parution de mon premier ouvrage.
Retrouvez sur cette page l’ensemble de mes ouvrages, n’hésitez pas à vous les procurer chez votre libraire favori.
La liste
Marie-Noëlle Lienemann n’a jamais fait de concessions sur ses convictions. Elle anime depuis longtemps l’aile gauche du Parti Socialiste, et s’est très tôt opposée aux choix de François Hollande qui tournaient le dos aux engagements pris devant les Français en 2012. Républicaine convaincue, elle estime que nos dirigeants entretiennent un doute suicidaire sur la force de ce modèle, et qu’ils laissent le pays aller à la dérive.
Sans tabou, elle dresse un bilan du quinquennat, avec ce franc-parler qui la caractérise. Elle esquisse aussi des réponses et trace une voie nouvelle pour l’avenir de la France. Maire, conseillère générale puis régionale, députée, ministre et sénatrice, vice-présidente du Parlement européen… Parce qu’elle a occupé moult fonctions électives, elle est une observatrice politique privilégiée et une citoyenne engagée.
Dans ce livre à la fois pamphlet et projet, elle se déclare prête à aller très loin pour faire triompher ses idées.
Dans un climat épouvantable que certains qualifient de « guerre civile », pris à la gorge de toute part, Nicolas Sarkozy décide de dissoudre l assemblée, afin de détourner l attention des Français des vrais problèmes (retraites, services publics en difficulté…). Une lutte acharnée s engage alors entre la droite et la gauche.Une fiction politique haletante, un suspense garanti jusqu aux résultats des présidentielles ! Et si l on inventait l avenir ? Un récit passionnant aux allures de polars !
Depuis le 6 mai, on nous raconte une histoire à dormir debout : la gauche a éradiqué la tribu des éléphants qui plombait le PS et imposé une candidate moderne et populaire grâce à une potion nouvelle, la démocratie participative. Bref, il n’a manqué que du temps à Ségolène Royal. Voila pourquoi il faut lui confier les rênes de la gauche pour qu’elle la conduise à la victoire en 2012.
Elle devant, tous derrière en rang et admiratifs.Cette « imposture Royal », Marie-Noëlle Lienemann, député européenne et militante de longue date, a dé-cidé de la dénoncer, avec l’aide d’un dynamiteur en chef d’icônes -du Monde à Sarkozy en passant par BHL – Philippe Cohen.
Son récit, nourrit d’anecdotes et de petits secrets de famille socialiste -notamment ceux entendus chaque semaine aux réunions du Bureau National du PS- montre comment le couple Hollande-Royal a mené le PS à une ruine militante, morale et idéologique. Les scores électoraux du PS font encore illusion, et Royal, pur produit de la télé-démocratie, masque la faillite des idées d’une gauche devenue inaudible, in-capable d’inventer une stratégie et des solutions face à la mondialisation et au délitement de la Républi-que, une gauche qui a tout misé sur une improbable alliance entre bobos et exclus, ignorant ainsi la ma-jorité du pays. Marie-Noëlle Lienemann démonte un à un tous les échafaudages friables d’un parti déna-turé, à la fois syndicats d’élus et réserve de technocrates. Sa colère rageuse et argumentée n’épargne personne, grâce à Philippe Cohen qui la pousse à aller jusqu’au bout de cette radiographie : Oui, il faut tout changer à gauche pour reconquérir la confiance d’un peuple déboussolé et de classes moyennes apeurées. On ne ressort pas intact de ce dialogue musclé.
Issus tous deux de la gauche du Parti Socialiste, partisans du » non « , au Traité Constitutionnel Européen, Marie-Noëlle Lienemann et Alain Vidalies sont des socialistes de combat.
Parce qu’ils croient encore aux vertus de l’action politique, parce qu’ils se refusent de se laisser dicter leurs choix par les sondages d’opinion, parce qu’ils refusent d’abandonner un certain nombre de valeurs fondatrices du socialisme, ils ne se laissent pas porter par l’air du temps.
Pendant trois mois, ils ont échangé leurs analyses, leurs coups de gueule, leurs espérances. Ecrit au jour le jour, ce livre est évidemment inspiré de l’actualité. A un an des élections présidentielles, il tente de dessiner lescontours dune stratégie gagnante pour la gauche et de dresser le portrait du candidat socialiste idéal. Mais il invite aussi à des réflexions plus générales sur la France, la République au temps de la mondialisation, ses objectifs, son avenir. Il ouvre une perspective nouvelle pour la gauche et des moyens d’action.
« L’air du temps ou le temps de la gauche » : une contribution utile au débat qui intéresse tous les progressistes, à quelques mois d’échéances électorales majeures.
Marie-Noëlle Lienemann, ministre du logement sous les gouvernements Bérégovoy et Jospin, dresse dans ce livre un constat sans concession de l’état du logement en France. Elle dénonce les scandales des loyers, de la spéculation immobilière, des fantastiques profits accumulés par les grands fonds d’investissements souvent étrangers.
Elle dénonce aussi le scandale de l’exclusion, scandale de l’enrichissement des marchands de sommeil, scandale des cautions toujours plus élevées tandis que la précarité de l’emploi est un handicap absolu pour devenir locataire, scandale des quartiers qui ne voient jamais venir les améliorations annoncées, des démolitions qui ne sont pas compensées par des reconstructions de logements sociaux, scandale des ventes à la découpe qui rejettent des centres les habitants qui n’ont pas les moyens d’acheter et aussi l’absence de constructions de logements sociaux qui accélère la ghettoïsation.
Bref, la crise du logement est là. Nous sommes tous touchés ou le serons à travers notre vie ou celle de nos enfants. Marie-Noëlle Lienemann tire la sonnette d’alarme pour que les politiques cessent de faire l’autruche, sortent de leur bulle ! Ainsi, la bulle immobilière n’a pas eu l’air de traumatiser M. Gaymard ou même M. Coppé dans son très grand logement de fonction. Elle dresse un bilan critique de l’action du gouvernement, de ses annonces sans suite, de ses cadeaux aux plus favorisés sans répondre aux besoins de la majorité des français.
Sans complaisance sur l’action passée de la gauche, elle appelle à ne pas nous résigner ; une autre politique est possible, elle en trace le chemin.
Marie-Noëlle Lienemann a été ministre déléguée au Logement de 1992 à 1993 puis secrétaire d’État au Logement en 2001-2002. Elle est l’auteur de Ma part d’inventaire (2002) et de Non et après ?
Au fil des pages, elle décrypte une situation politique confuse et égratigne les dirigeants socialistes qui, ayant appelé à voter «oui», n’ont pas su tirer les leçons du 21 avril et ont négligé les attentes profondes des Français.
Quelles étaient, quelles sont encore les raisons de leur étrange aveuglement ?
Après avoir mis en lumière les incuries chiraquiennes et donné sa vision personnelle de ce que devrait être une Constitution renégociée, l’auteur en appelle à un rebond républicain et au rassemblement de la gauche, seuls capables selon elle de transformer l’élan démocratique du 29 mai en victoire populaire aux présidentielles de 2007.
Livre pamphlétaire, livre de combat, Non et après est aussi un plaidoyer pour l’Europe, une Europe plus juste, ouverte sur les réalités actuelles, loin du modèle libéral que défendaient les partisans du oui.
Marie-Noëlle Lienemann a été ministre déléguée au Logement de 1992 à 1993 dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, puis secrétaire d’État au Logement dans celui de Lionel Jospin (2001-2002). Elle est l’auteur de Ma part d’inventaire (2002), paru aux Éditions Ramsay.
Marie-Noëlle Lienemann, parmi les ministres de Lionel Jospin, est la première à mettre les pieds dans le plat. Pour elle, le » coup de tonnerre » du 21 avril, c’est la « vengeance du peuple de gauche » contre Lionel Jospin. Un Premier ministre-candidat qu’elle décrit sans complaisance. Selon elle, il serait trop « rigide », trop « pessimiste », « un peu court pour être Président ». Il serait aussi doté d’un « ego hypertrophié » et d’un « esprit de système trotskiste ».
Quant à son » profond mépris pour Jacques Chirac « , il pourrait bien être l’une des clés de son échec. Aussi reproche-t-elle à Jospin d’avoir » abandonné son camp en rase campagne » au soir de la défaite. C’est comme s’il avait voulu » reprendre à son compte le vieil adage : « Après moi, le déluge », écrit-elle.
L’auteur dénonce également le rôle néfaste de l’entourage : les conseillers de Matignon faisant » jouer à plein le phénomène de cour « , Olivier Schrameck se complaisant à enfermer son patron » dans une bulle « . Mais Marie-Noëlle Lienemann ne se contente pas de juger et de critiquer après coup. Dans Ma part d’inventaire, elle livre simplement le témoignage d’une femme de gauche, d’une ancienne ministre qui n’a pas peur de regarder la réalité en face pour mieux préparer l’avenir.
Je m’appelle Attika, je suis née en banlieue et je suis étudiante. Je m’appelle Attika, je suis fille d’ouvrier et je rêve de devenir prof. Je m’appelle Attika et ce matin je ne sais plus dans quel monde je vis. Pour moi, la vie n’a été, jusqu’à hier soir, qu’une succession de jours et de nuits plus ou moins heureux que je traversais avec insouciance.
Comme tout le monde, j’avais mes petites habitudes, les angoisses secrètes et mes ambitions avouées. Comme tout le monde, j’avais un avis sur tout et rien selon le menu que nous présente l’actualité chaque jour. En vérité, comme tout le monde, je ne l’intéressais qu’à mes problèmes et n’œuvrais qu’à les résoudre. Pas égoïste, non. Juste un peu naïve et confiante. C’était avant.
Avant la soirée d’hier qui aurait pu ressembler à un autre samedi si j’étais arrivée dix minutes plus tôt ou dix minutes plus tard…
Face à la situation que vivent actuellement la gauche et le pays, Marie-Noëlle Lienemann s’adresse, à travers ce livre, au futur président de la République, qu’elle souhaite social. Elle lui pose de façon précise les questions auxquelles il devra répondre durant son septennat, convaincue que la République doit trouver un nouvel élan et que la France doit s’en faire l’interprète dans le monde. Elle aborde de façon systématique tous les thèmes qui façonneront la France de l’an 2000 : le social, le politique, l’économique… Elle ne se contente pas de poser des questions : elle y apporte aussi des réponses argumentées. Son livre est un véritable programme pour une nouvelle gauche en France.
Face à la situation que vivent actuellement la gauche et le pays, Marie-Noëlle Lienemann s’adresse, à travers ce livre, au futur président de la République, qu’elle souhaite social. Elle lui pose de façon précise les questions auxquelles il devra répondre durant son septennat, convaincue que la République doit trouver un nouvel élan et que la France doit s’en faire l’interprète dans le monde. Elle aborde de façon systématique tous les thèmes qui façonneront la France de l’an 2000 : le social, le politique, l’économique… Elle ne se contente pas de poser des questions : elle y apporte aussi des réponses argumentées. Son livre est un véritable programme pour une nouvelle gauche en France.
Une femme dit non aux renoncements de la gauche. Une militante refuse l’unanimisme, la raison d’État et la bonne conscience. Une socialiste s’interroge sur l’avenir de ses idéaux, malmenés par une politique qui tourne le dos à l’audace et à l’imagination.
Délaissant la langue de bois du monde politique, Marie-Noëlle Lienemann, députée de l’Essonne et maire d’Athis-Mons, se livre à une commémoration intime de son engagement. Il y a vingt ans, elle adhérait au Pari socialiste, celui d’Epinay, de la rénovation et de l’espoir. Il y a dix ans, elle fêtait dans l’allégresse l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République. «On ne peut plus continuer de tout attendre d’un seul homme», écrit-elle aujourd’hui, en appelant la gauche à retrouver le chemin de ses révoltes et de ses rêves, contre l’injustice et l’habitude, l’ordre des choses et l’ordre du monde.
Une parole fraîche et ouverte, sans sectarisme ni calcul. Une parole libre, comme ce geste d’indépendance qui conduisit Marie-Noëlle Lienemann à voter contre l’engagement français dans la guerre du Golfe. «Le 15 janvier 1991, quelque chose s’est brisé en moi. Une fracture. À l’image de celle qui traumatise la gauche, passée de l’opposition au pouvoir, de l’idéal au réel, de l’ambition à la gestion.»