– Je voterai pour la liste « la gauche unie pour le monde du travail » avec Leon Deffontaines, Fabien Roussel et Emmanuel Maurel de la gauche républicaine et socialiste. Elle rassemble de nombreuses forces de gauche, le PCF, la GRS mais aussi l’engagement, le mouvement drée par Arnaud Montebourg, les radicaux de gauche (LRDG) et elle est soutenue par le mouvement républicain et citoyen (MRC).
– Cette liste d’union est aussi composée de très nombreux syndicalistes et elle contient le plus de salariés, employés et ouvriers. Il est très important d’élire des députés européens issus du monde du travail trop souvent oublié, négligé, voir méprisé par les instances européennes. Elle défend le monde du travail !
En élisant des parlementaires européens de la gauche unie pour le monde du travail vous choisirez des hommes et des femmes qui s’engagent à agir pour répondre aux préoccupations prioritaires des Français (pouvoir d’achat, santé etc ) et aux problèmes économiques et sociaux si importants pour nos vies.
Contrairement à ce que certains veulent faire croire, ce sont des enjeux directement liés aux politiques européennes.
Si je soutiens cette liste, c’est qu’elle ne fait pas semblant et ne fait pas croire qu’en continuant sur la voie tracée ces dernières années et en l’améliorant sur quelques points, la situation pourrait s’améliorer. Non il faut faire un bilan lucide et il exige de changer profondément la logique actuelle de la construction européenne donc de tout faire pour que s’engage réellement une voie alternative à l’Europe libérale et à celle que nous subissons depuis trop longtemps.
Je soutiens aussi la liste menée par Léon Deffontaines parce que je sais qu’elle incarne une gauche sociale, populaire, républicaine, sociale et universaliste
Depuis que l’Union Européenne s’est engagée dans une politique monétariste d’austérité et s’est noyée dans la globalisation avec la libre concurrence généralisée, elle s’est affaiblie, accumule les échecs économiques, sociaux et politiques.
· La place de l’UE dans l’économie mondiale a reculé, même par rapport aux USA ! il faut une nouvelle politique économique de relance arrêtons l’austérité budgétaire
Son PIB a nettement moins augmenté que la croissance mondiale et même que le PIB des USA. C’est la conséquence de choix macro-économiques fixés sur la réduction de déficit et le refus de l’endettement qui a bridé tous les investissements d’avenir et les soutiens à la croissance.
Nous l’avions dit : graver dans le marbre le pacte de stabilité, céder aux injonctions allemandes et refuser des politiques d’expansion était mortifère.
Le plus grave est qu’en dépit de ce constat, les institutions européennes ont renouvelé le pacte de stabilité qui nous a conduit dans l’impasse et conforté l’austérité avec l’assentiment des socialistes européens.
Une urgence : la remise en cause du pacte de stabilité pour engager une stratégie concertée de relance à la fois par l’investissement et par le soutien au pouvoir d’achat des citoyens.
· La désindustrialisation et le recul de l’agriculture est en partie la conséquence des traités de libre-échange absurdes, … ce qui en plus accroit les gaz à effet de serre. Regagnons notre souveraineté. !
Récemment encore l’Allemagne s’opposait à des mesures d’interdiction ou de taxations dissuasives des panneaux solaires chinois tuant l’industrie européenne dans ce secteur clé de la transition énergétique.
Emmanuel Maurel s’est mobilisé sans relâche au Parlement européen contre les traités de libre échange même lorsque beaucoup, en ce compris à gauche, vantait la mondialisation heureuse ; on en voit aujourd’hui les graves conséquences. Si les discours des dirigeants semblent changer, les actes eux ne suivent pas ! Les traités de libre-échange relèvent de la compétence exclusive de l’Union et n’ont donc plus à être soumis à la ratification des parlements nationaux ( le CETA est l’un des derniers, car il est considéré comme un traité mixte ) . C’est d’autant plus important de refuser sa ratification.
La Commission européenne privilégie de fait la défense des industries allemandes avec un argument fallacieux : globalement ces traités garantissent les exportations européennes (lesquelles ? la plupart du temps celles de l’Allemagne) pendant que les importations nouvelles autorisées se substituent à nos productions nationales, en particulier agricoles !
Immédiatement stoppons les traités de libre-échange, mettons en place des mesures de protectionnisme ciblées et réalisons un « Buy European Act « ! Permettons aux Etats de développer des stratégies comme le « made in France » en réformant les règles sur les aides d’état ainsi que pour favoriser la production et services de proximité.
· Des retards technologiques inquiétants et aucun changement en vue ; inversons la donne.
Le mercantilisme, avec l’œil rivé à l’extension du marché unique européen qui devait régler tous les problèmes, qui plus est sans renforcer des politiques de coopération et sans créer des outils anti-dumping sociaux et fiscaux, était une grave erreur.
Cela n’a fait que conforter nos retards technologiques, d’innovation et en matière de recherche ! C’est gravissime et – hélas ! – cela risque de durer. Plutôt que cette foi aveugle dans le marché, il eut mieux valu développer des grands plans de coopérations entre entreprises, chercheurs et pouvoirs publics au niveau européen sur des secteurs clés. Ils ne l’ont pas fait hier, ils ne prévoient pas de la faire aujourd’hui.
Développons des grands projets communs, investissons dans la recherche et l’innovation pour faire naitre de puissants acteurs européens et français face au GAFAM ( qu’il ne suffit pas de réguler et de mieux taxer même si c’est nécessaire ) et face aux opérateurs non européens de l’IA et retrouver notre indépendance .
· L’accroissement des inégalités entre pays, au profit de l’Allemagne et des Pays-Bas. La France doit exiger un cadre qui permet de rééquilibrer la situation !
Toute la construction européenne a été, en particulier depuis l’élargissement à l’Est, réalisée sous pilotage de l’Allemagne avec un autre grand bénéficiaire les Pays-Bas !
L’Allemagne a cru pouvoir faire cavalier seule en pariant sur trois piliers, des exportations massives vers la chine avec des transferts de technologies qui désormais se retourne contre elle , de l’énergie a bon marché a travers ses accords gaziers avec la Russie et enfin une organisation de sous-traitance en direction des pays de l’Est avec des salaires bas. Alors même qu’elle avait une balance commerciale largement excédentaire, elle s’est refuse de relancer sa consommation intérieure qui aurait pu contribuer à soutenir l’ensemble des économies européennes. Tout cela au nom des dogmes libéraux que ses partenaires en particulier français ont accepté benoitement en en payant aujourd’hui de lourds tributs.
Les Pays-Bas avec le port de Rotterdam ont été et demeurent le cheval de Troyes de l’arrivée des produits chinois en Europe, il en tire des profits considérables et une fois rentrés sur le sol européen, ils bénéficient de la fameuse liberté de circulation comme produits européens. Ils accumulent ainsi de substantiels profits sans produire grand-chose et se croient tout permis pour faire des leçons de sérieux aux autres !! De plus, une partie des droits perçus en Europe vont aux Pays-Bas, plus ils importent, plus ils s’enrichissent sur le dos des autres Etats.
Tout cela non seulement est inacceptable mais risque de très mal finir. L’histoire est là pour rappeler que de tels déséquilibres créent des tensions , des replis et mettent en cause la démocratie.
Il faut résister à la culture dominante actuelle et exiger un rééquilibrage au sein de l’UE en défendant les intérêts de la France sans complexe.
· L’augmentation de la pauvreté, de la précarité, du nombre de travailleurs pauvres et des mal-logés est confirmée par toutes les études européennes.
Toutes les annonces de programmes européens supposés lutter contre la pauvreté n’y font rien car ils ne s’attaquent pas aux racines des problèmes : la non-revalorisation des salaires au motif d’une prétendue compétitivité, la non-indexation de ceux-ci face à l’inflation, l’assèchement des moyens de la protection sociale et sa remise en cause, sous le double effet de la financiarisation généralisée et la restriction budgétaire.
Un premier combat : une décision européenne d’indexation des salaires sur l’inflation comme le font certains par exemple en Belgique ! plus généralement créons un grand mouvement en France et en Europe pour l’augmentation des salaires.
· Le recul de l’adhésion des citoyens et la montée des populismes à mesure que s’accumulent reculs sociaux, perte de souveraineté et affaiblissement démocratique
Les sondages eurobaromètres sont là pour le confirmer il y a un recul de confiance des européens dans les institutions et politiques actuelles de l’UE. Si très massivement ces derniers sont favorables à la construction européenne ; ils contestent ses formes actuelles. On voit aussi une montée continue des mouvements populistes et de l’extrême droite et la présence de gouvernements qui ne respectent pas les normes démocratiques comme la Hongrie de Victor Orban.
Refusons la fuite en avant fédéraliste et toujours plus libérale
Ceux qui nous ont amené à ces situations inquiétantes veulent aller plus vite, plus loin, plus fort dans cette direction dangereuse. Ils ne sont pas qualifiés pour ouvrir la nouvelle page qui s’impose afin de reconstruire une Europe forte, prospère, plus solidaire et concrétisant ses valeurs démocratiques et humanistes.
Faisons obstacle à la fuite en avant qu’ils veulent accélérer avec une intégration fédérale et toujours plus libérale (par exemple avec l’union des marchés de capitaux).
Opposons-nous à la mise en œuvre de l’union des marchés de capitaux qui par exemple empêcheront d’orienter l’épargne des Français en direction de l’économie et des projets de notre pays, refusons le basculement vers des votes systématiques à la majorité, entrainant nos pays vers des décisions contraire à leurs intérêts et leurs conceptions ! Favorisons plutôt les coopérations et grands projets communs, même si nous ne les menons pas à 27.
Refusons l’élargissement supplémentaire de l’UE.
On peut aider l’Ukraine à faire face contre les menaces russes et de Poutine sans l’intégrer dans l’UE et le grand marché européen. C’est la même chose pour les pays des Balkans. On peut nouer des partenariats équilibrés et dégager les solidarités nécessaires. Mais chacun voit bien que cette intégration accroitrait toutes les dérives et les problèmes, en particulier le dumping social, la concurrence brutale dans tous les secteurs notamment le secteur agricole. Cette adhésion déséquilibrerait l’Europe vers l’Estau détriment de l’Europe du Sud et des pays méditerranéens, alors même que nous ne sommes pas nécessairement d’accord sur le projet politique à promouvoir. La seule référence aux valeurs de l’union, somme toute très vague, ne saurait suffire. Sans compter que l’élargissement ferait peser des dépenses supplémentaires sur les pays contributeurs nets comme la France, alors que notre Pays est l’un de ceux qui a les plus été affectés par les orientations qui dominent encore en Europe.
La moindre des choses est d’exiger qu’en France tout élargissement soit validé par un référendum.
La France a été particulièrement percutée par une construction libérale de l’union européenne. Je choisis des parlementaires européens qui se mobiliseront pour défendre la France, les Français, notre modèle social et républicain. Ils seront déterminés à créer les indispensables rapports de force pour transformer et rééquilibrer l’Union Européenne
Les dirigeants français ont laissé faire l’effacement progressif de la France et son affaiblissement
Nos gouvernants et ceux qui veulent faire passer de force la France sous la toise du discours dominant en Europe ont fait beaucoup de mal à notre pays et n’ont pas chercher à faire émerger un équilibre prenant réellement en compte la diversité de nos modèles au sein de notre continent. C’est vrai à droite ou les libéraux ont torpillé l’héritage du gaullisme et à gauche où les thèses sociales démocrates (devenus très vite sociales-libérales) ont cherché à marginaliser le socialisme républicain, éloignant ainsi sa base populaire.
L’Europe est devenue l’idéologie de substitution à l’idéal de transformation et de justice sociale de la gauche ! Et défendre la nation devenait une sorte de provocation, laissant ainsi tout loisir aux extrêmes droites de paraitre ses seuls défenseurs. Or nous le savons, s’affrontent depuis longtemps deux conceptions de la nation, la nation identitaire, la nation républicaine universaliste et émancipatrice pour tous. Il est temps d’articuler en des termes nouveaux cette volonté de réussir l’Europe des peuples, une Europe forte et de progrès partagé et la défense de la nation et de son projet républicain.
L’erreur majeure est de ne pas avoir pris en compte le vote NON lors de référendum sur le projet de constitution européenne. La preuve est faite que le peuple français avait vu juste.
D’ailleurs nos concitoyens avaient clairement vu les menaces en refusant de cautionner perte de souveraineté et abandon des principes majeurs auxquels ils sont attachés comme le primat de la délibération du peuple sur tous les dogmes et pouvoirs imposés, la contestation du tout concurrence sans garantie d’équivalence salariale, sociale et environnementale ;
A gauche comme à droite, il s’est trouvé des responsables politiques qui ont bafoué le vote de notre peuple. En faisant passer par la petite porte le traité de Lisbonne copie conforme du traité constitutionnel qui avait été rejeté par les français, non seulement ils ont porté un très mauvais coup à la démocratie (ce qui contribuera fortement à la crise de confiance dans ls dirigeants politiques et la démocratie ) mais, de surcroit, ils ont plongé notre pays dans une spirale d’affaiblissement dangereux qu’il sera difficile d’inverser .
La liste de la gauche unie pour le monde du travail reste fidèle au NON des Français, un NON ultra majoritaire dans le peuple de gauche et dans l’électorat socialiste, en dépit de la position de nombreux hiérarques socialistes
Car la France subit gravement le contrecoup des choix et déséquilibres européens passés et actuels.
Une balance commerciale hyper déficitaire, eu sein même de l’UE
Sa désindustrialisation est largement entretenue par sa mise en concurrence avec les nouveaux pays entrant et leur dumping sociale et fiscal, d’autre part ses services publics ont été considérablement dégradés sous la pression des exigences de privatisations.
Désormais, c’est son agriculture qui est visée par des traités de libre échange où trop souvent non seulement sont acceptées des normes moins exigeantes que chez nous. Le déficit de la balance commerciale de la France est abyssale ( et c’est plus grave que la dette ) avec une dégradation continue de nos échanges au sein même de l’UE.
Tous les candidats ou presque parlent des échanges avec la Chine, les autres continents et même soutiennent une forme légère de protectionnisme européen mais ils se refusent à prendre a bras le corps la question majeure du déséquilibre des échanges au sein de l’Union européenne et s’attaquer aux décisions de l’UE qui en sont la cause : impossibilité pour une Etat membre de prendre des mesures de protection en cas de dumping social ou fiscal manifeste, limitation des aides d’état possibles pour des entreprises alors qu’il faudrait les permettre lorsqu’il s’agit de préserver ou de développer des secteurs clés, interdiction de réserver les marchés publics à des productions made in France, interdiction d’obliger le placement des PEA dans des actions pour les entreprises françaises ( c’était le cas auparavant ) .. La liste serait longue et Arnaud Montebourg a fait d’important travaux sur cela.
Oui nous défendrons ce changement de cap : permettre aux Etats qui ont subi une lourde désindustrialisation de pouvoir mettre en œuvre des stratégies type made in France. La question du made in France et de notre capacité a développé cette logique en dépit des règles européennes actuelles, ou en les modifiant est vitale !
Ne croyons pas les défaitistes qui nous expliquent que nous n’y pouvons rien et qu’il suffit de réduire « les coûts » salariaux pour être compétitifs. Créons les alliances et le rapport de forces nécessaires pour obtenir gain de cause sur cet enjeu majeur
L’appauvrissement de notre territoire, ne payons plus pour régresser
Les récentes publications d’Eurostat montrent que nos territoires régressent et rejoignent les régions les plus pauvres d’Europe de l’Est et du Sud. Deux régions françaises passent même sous le seuil de richesses inférieur à 75% de la moyenne européenne en PIB par habitant . Cela ne fait qu’empirer depuis l’élargissement à l’Est mais plus encore récemment : il y a 10 – 15 ans plus des 2/3 des régions françaises étaient au-dessus de la moyenne européenne. Certes une partie des régions les plus pauvres de l’est et du Sud ont reçu des fonds européens mais en étant dépossédés de leur souveraineté économique par les entreprises étrangères qui ont captés ces fonds.
En France, les fonds européens sont aussi captés des groupes étrangers et on s’appauvrit et paye plus qu’elle ne reçoit car notre pays est contributeur net au budget de de l’Union Européenne !
Arrêtons cette spirale qui fait que notre pays n’est pas attractif mais pillé !
Résistons et obtenons des garanties et financements pour redresser nos services publics.
Sortons du marché européen de l’électricité !
Nos concitoyens constatent hélas tous les jours la dégradation de nos services publics. Le cas de l’électricité est à la fois symptomatique et très grave !
Notre pays s’est laissé dépouillé de son avantage compétitif avec le nucléaire en acceptant une tarification adossée au prix du gaz au nom d’un marché européen de l’électricité. Il faut sortir de ce marché et ne pas croire les tenants de cette dérégulation, ceux qui nous ont amené à cette situation terrible tant pour le pouvoir d’achat de nos concitoyens que pour la compétitivité de nos entreprises grandes ou petites. Ils sont d’une mauvaise fois en expliquant qu’en sortant du marché européen de l’électricité, on ne pourrait plus l’échanger avec nos voisins. L’interconnexion des réseaux et les échanges d’énergie ont existé bien avant cette règle absurde d’ouverture obligatoire à la concurrence et de tarification uniforme. Sortir du marché de l’énergie c’est bien sur poursuivre des échanges de courant entre pays (d’ailleurs avec des pays hors UE comme la Suisse ou la Grande Bretagne ). Il laisser aux Etats le soin de choisir leur mix énergétique et de fixer leurs tarifs à leur guise. Avec une seule contrainte : ne pas mettre des prix intérieurs au prix coûtant car là, cela serait réellement une concurrence déloyale.
Le plus grave est que le gouvernement français vient d’accepter une révision de ce marché qui ne règle absolument pas l’essentiel et va continuer à pénaliser notre pays. Il ne permet pas à la France de fixer des tarifs au prix de sa production ! Une fois de plus le gouvernement raconte des bobards et – hélas ! – ce n’est que plus tard que nous en subirons les conséquences. Rappelez-vous le marché unique de l’électricité et l’ouverture de la concurrence devait faire baisser les prix. Cela n’a jamais eu lieu même avant la guerre en Ukraine. Nous ne pouvons pas faire confiance à ceux qui sont responsables de cette débâcle. Députée européenne, j’ai toujours voté contre ces dérégulations, parfois très isolée au sein du groupe socialiste, même par rapport à mes camarades français qui sur ce sujet persistent et signent !
Poursuivre le combat pour sortir de ce marché européen de l’électricité et fixer des tarifs adossés au cout de production devra être l’un des premiers dossiers à rouvrir au Parlement européen.
Tenir bon sur les principes républicains : l’égalité, la laïcité, l’universalisme
De la même façon, défendons notre modèle social et républicain. Et en particulier la laïcité qui est certes un concept et un principe relativement propre à notre pays. Mais ce n’est pas parce qu’il est singulier qu’il faut renoncer à l’expliquer, le promouvoir et veiller à ce qu’il ne soit pas bafouer. Il en va de même pour l’universalité des droits qui sont garantis à chaque personne quel que soit son sexe, son origine et sa position sociale. Les institutions européennes communiquent parfois à travers le prisme des communautés religieuses ou ethniques et nous laissons faire.
Emmanuel Maurel est souvent intervenu pour condamner ces dérives.
Parfois se manifeste la tentation de créer des droits spécifiques pour des communautés et groupes en lieu et place de droits fondamentaux garantis partout et pour tous … on voit aussi certains groupes faire pression pour faire prévaloir des origines chrétiennes qui seraient, selon eux, constitutive de l’identité européenne. Tandis que d’autres manifestent des sympathies plus ou moins visibles pour servir des causes religieuses et parfois les plus radicales, recevoir des fonds publics et fragmenter les Européens sur des sujets qui relèvent du libre arbitre de chacun. C’est à la puissance publique de garantir le libre exercice de droits fondamentaux, elle ne doit pas sous-traiter cela à des groupes communautaires.
Je soutiens aussi la liste menée par Léon Deffontaines parce que je sais qu’elle incarne une gauche sociale, populaire, républicaine, sociale et universaliste