Une nouvelle fois, le gouvernement refuse de donner un coup de pouce au SMIC et s’enferme dans une double erreur.
Une erreur sociale car dans le même temps, certaines dépenses incompressibles comme le logement continuent à augmenter, et ce beaucoup plus que l’inflation. Ce refus est injuste socialement, car de plus en plus de salariés s’appauvrissent et n’arrivent plus à vivre décemment de leur travail et à faire vivre leur famille.
Une erreur économique car au même moment beaucoup de pays font cet effort salarial pour doper leur croissance intérieure quand la nôtre reste insuffisante pour réduire le chômage.
Ainsi, pour la première fois, la gauche au gouvernement n’aura pas augmenté le salaire minimum.
Pire, le gouvernement aura injecté 41 milliards avec le CICE, financé notamment par les ménages, sans que ces baisses massives de prélèvement soient conditionnées à des hausses de salaires. Ce refus est inefficace économiquement. Sans avoir créé massivement d’emploi ni fait progresser la compétitivité de nos entreprises dans le commerce international, la politique gouvernementale n’aura donc même favoriser les bas et les moyens salaires avec ces marges de manœuvres données aux entreprises.